Le VTT est une discipline datant des années 1970 venant des Etats-Unis. Plusieurs disciplines existent, les principales sont le trial, la descente, la descente marathon et le cross-country. On compte également plusieurs disciplines plus orientées spectacle comme le dual slalom ou le 4 cross, inspirées du ski et du snowboard.
D'autres disciplines, comme le street, le dirt apparaissent, mais c'est le freeride qui fera l'objet de notre étude.
Le vélo est un état d'esprit,
-la fierté de profiter de la montagne sans moteur, sans bruit, sans pollution, sans laisser d'autre trace que celle de nos éphémères trajectoires.
-l'indépendance et la liberté d'aller et de venir quand, comme et où bon nous semble en montagne.
-l'aspect non commercial de l'activité.
Ce qui caractérise le freerider moderne, ce n'est pas le prix exorbitant de sa machine, le nombre de ressorts ou la hauteur des jumps sur lesquels il se jette. Ce qui caractérise ce vététiste n'est pas non plus ce refus obstine de s'accrocher un dossard, non !! Le freerider a VTT roule sans contraintes et sans interdits, avec comme Graal absolu, ces décharges d'adrénaline qui lui rappellent qu'il existe bel et bien. Peu importe le lieu ou l'occasion, du moment qu'il y a le plaisir, l'éclatement, l'amusement, la gestuelle. Une mode ? Pas du tout, une mouvance à l'intérieur de laquelle chacun est libre d'exprimer son propre style, de pilotage ou vestimentaire...
Alors, quelle pratique et quelle machine pour le freerider ? Qu'importe, pourvu qu'il se sente libre de faire évoluer son vélo et sa pratique en fonction de ses moyens, de ses capacités, de ses gouts et de son environnement. L'aspect ludique du freeride est primordial. Mieux, freeride et ludique ne font qu'un. Et le vélo, petit, maniable, est forcement a la portée de tous, puisque la performance s'établit avant tout par rapport aux propres limites du rider !!
Enfin, en VTT, le gagnant, s'il doit y en avoir un, ce n'est pas celui qui ira le plus vite, ni celui qui se fera le plus de mal pour franchir la ligne. C'est tout simplement celui qui se fera le plus plaisir. La faute a qui ? A une tradition de routards, a une fédération, qui, depuis le début, s'avertue a appliquer une recette qui marche sur la route mais qui n'a pas sa place dans le VTT, a des clubs qui ne voient dans cette discipline que la compétition et les résultats, a certains détaillants qui restent persuadés que la suspension et le frein a disque ne sont que des "gadgets" technologiques. Cela fait des années que la fédération nous sert des parcours roulants, qu'elle met toutes ses billes dans la compétition qui n'intéressent forcément plus grand monde.